D'une décharge d'ordures à un lieu incontournable du sport riorgeois, le complexe sportif Gallieni existe depuis 1975.
En 1967, le projet d’un parc des sports est à l’étude sur un terrain de 9 hectares que la commune possède au Grand Marais, rue Gallieni. Il est adopté par le Conseil Municipal en 1968.
Vue aérienne, 1967
En attendant la réalisation complète du projet, un terrain de football est mis à la disposition de la société locale. Il est aménagé dans le terrain de la Société Géneste et Cie, impasse du château d’Eau, dont la ville a fait l’acquisition. Un bâtiment servant aux vestiaires, douches, WC et buvette, est édifié aux abords du terrain. Cette réalisation donne entière satisfaction aux nombreux jeunes sportifs et à leurs dirigeants. Ce terrain servira par la suite à l’entraînement. Une voie y sera aménagée en même temps que des espaces verts.
Le terrain de sport est dénommé stade Jean Reboul par le Conseil Municipal le 23/12/1969. L’aménagement du stade et du terrain de football se poursuit en 1972. Un agrandissement du bâtiment, l’éclairage du terrain ainsi que la pose d’une rampe sont réalisés. Le complexe sportif comprend un certain nombre d’aires de jeux. L’aménagement se fait par étapes en fonction des besoins et des possibilités financières de la collectivité. Le gymnase municipal est créé en 1975 avec salle annexe et logement de gardien. Le complexe se développe petit à petit, avec la mise en place d’un nouveau terrain de football et de rugby avec piste d’athlétisme de 400m à 6 couloirs, et de deux terrains de basket.
Plan d'aménagement du complexe sportif Gallieni, 1975
Plan du gymnase Gallieni, 1975
En 1978, la ville acquiert des terrains qui se trouvent dans le prolongement sud du complexe sportif, implantés sur des marécages, en vue de l’extension du complexe. A l’époque cette partie du site est utilisé comme décharge d’ordures par la ville, qui ne dispose que d’un tombereau, et par les particuliers et entreprises qui déversent leurs déchets de façon anarchique. La rue Gallieni n’est alors qu’un chemin de terre sans éclairage ni égout, et le ramassage des déchets urbains n’est pas une priorité. Le site est divisé en deux : d’un côté la mairie contrôle sa décharge communale, un trou d’ordures sans aucune réglementation sanitaire, là où se trouve l’actuel terrain d’honneur. Du côté de l’actuel espace Arthur Ashe, cabanes et jardins s’entassent sur une décharge sauvage. Chaque jour des feux étaient allumés et une odeur nauséabonde se dégageait de jour comme de nuit. Plusieurs foyers sont délogés quand la mairie décide de donner un nouvel élan au site.
1973
1978
Entre 1978 et 1980 sont réalisés la piste cendrée, le terrain de football en stabilisé, ainsi qu’un terrain de handball et des plantations d’arbres. Des aménagements sont faits pour le saut en longueur et saut à la perche, et des aires de lancer de poids, disque, marteau, ainsi qu’une piste d’élan pour lancer de javelot sont réalisées. Le Conseil Municipal envisageait même à l’époque l’éventuelle implantation d’une piscine à proximité de Riorges Village.
La salle annexe au gymnase est agrandie en 1984 en vue d’y créer un local pour le rangement du matériel et l’accueil de sociétés sportives. En 1985 est lancée la construction de vestiaires tribunes, qui seront inaugurées en 1986. La construction de quatre terrains de tennis extérieurs débute également à cette période. La municipalité aurait souhaité les mettre en place plus tôt mais leur coût (545 350 francs) et le retard pris par la commune notamment en matière de voirie et réseaux en ont retardé l’échéance.
Travaux et inauguration des vestiaires tribunes, 1986
En 1986, on compte 1000 licenciés dans les 10 clubs sportifs de Riorges.
Le complexe continue de s’étoffer avec une piste de bicross en 1989, ainsi que deux terrains de mini foot en stabilisé en 1990. D’une dimension de 49x60 chacun, ces terrains offrent une aire de jeu de 100x60. La terre végétale décapée pour leur aménagement sera utilisée pour la finition des buttes du terrain d’honneur qui seront érigées face aux tribunes.
Terrain de bi-cross, 1989
L’ouverture du gymnase Léo Lagrange en 1990 permet de récupérer la salle annexe Gallieni, qui trouve une nouvelle fonction et devient alors la salle du Grand Marais. Structure qui servira de salle des fêtes, dans laquelle pourront se tenir des activités jusque-là difficiles à organiser : conférences, colloques, assemblées générales, spectacles... Elle sera inaugurée le 13/11/1993, après avoir subie des travaux de restructuration. En parallèle des locaux sont également aménagés pour le gymnase : une nouvelle structure d’accueil côté avenue Gallieni, composée d’un hall d’entrée, d’une salle de réception, d’un vestiaire et de sanitaires.
Le bâtiment d’accueil du club de tennis, l’espace Arthur Ashe, est quant à lui construit en 1995.
Quant à l’ancien logement du gardien, inoccupé depuis 2002, il est réhabilité en 2004 et devient la maison Gallieni, rénovée en 2023, et qui héberge les services associations et culture.
Le site continuera encore de se développer par la suite : construction de gradins au niveau du gymnase en 1997, réfection des cours de tennis en 2000, création d’une esplanade en 2001, terrain multisports synthétique en 2003 (inauguré par Jacques Santini), vestiaires supplémentaires en 2006, courts de tennis couverts en 2010, skatepark et multisports en 2013, salle de sport à ciel ouvert en 2023...
Rémanégament du skatepark, 2022
Inauguration de l'espace sport santé bien-être, 2023
Maison Gallieni, 2023