Qui dit « rentrée » dit reprise de votre rendez-vous préféré des Mardi(s) du Grand Marais, l’occasion pour nous de vous donner un petit aperçu de ce qui attend vos oreilles (et vos yeux) pour cette nouvelle saison.
Encore une fois cette année, la programmation promet de belles découvertes mais aussi des artistes déjà bien ancrés dans la sphère musicale. Du jazz funk au rap décadent en passant par de l’électro techno brute, il y’en aura pour tous les goûts !
Let’s Groove
Pour leur soirée de lancement le mardi 9 octobre, les Mardi(s) du Grand Marais débuteront la saison comme il se doit avec le groupe soul-jazz Electro Deluxe. Sacré « Groupe de l’année » aux Victoires du Jazz 2017, le groupe s’est déjà fait un nom au sein de la scène jazz française. Leur secret ? Un jazz moderne qui flirte avec la soul, le funk et le hip-hop à coups de cuivres délirants et de samples électroniques. En live, Electro Deluxe nous transmet son énergie survoltée et fait voler les notes jusqu’à nos oreilles : on aurait presque déjà envie de danser !
Voyage en terres inconnues
Après son passage en version acoustique à l’apéro-concert de rentrée, le groupe lyonnais Nazca reviendra à Riorges le mardi 16 octobre pour nous livrer sa pop-folk aux airs tribals. Le groupe sera cette fois-ci sur scène, toujours accompagné de ses instruments fétiches : guitares, ukulélés et càjon. En deuxième partie de soirée, c’est le groupe psyché-pop turque Altïn Gun qui déversera ses reprises modernes des classiques du rock anatolien des années 60-70 sur la scène du Grand Marais. Un rendez-vous aux allures « d’ailleurs » qui vous fera voyager le temps d’une soirée.
Live déjantés
Le 30 octobre, c’est le duo sud-africain Make-Overs qui enflammera la scène du Grand Marais avec sa trash-pop garage torride qui en décoiffera plus d’un. Couple à la ville comme à la scène, ce groupe possédé par la même énergie démente détruit tout sur son passage simplement à l’aide d’une batterie et d’une guitare. Pour finir la soirée, le dandy techno Arnaud Rebotini s’installera aux platines et aux synthés pour un live brûlant. Lauréat du César de la meilleure bande originale pour « 120 battements par minute » de Robin Campillo, ce pilier de la scène électro-techno sait faire danser les foules, il vous le prouvera aux Mardi(s) du Grand Marais.
Rap Trash
Le 20 novembre, c’est La Pietà qui scandera son rap énervé et provoc’ haut et fort. Cachée sous son masque de chat, elle nous dit qu’elle « n’est pas là pour plaire mais pour déranger », puisant dans le rock, le slam ou encore l’électro, La Pietà nous crache ses mots crus à la figure et on adore ça ! C’est ensuite le rap décadent de Cadillac qui prendra le relais, membre fondateur du Crew délirant Stupeflip, il s’émancipe du groupe pour nous livrer un album solo teinté d’humour et de mélodies entêtantes aux allures presque pop. Une soirée décalée où révolte, mots acerbes et second degré se confronteront.
Le rock belge dans tous ses états
Pour fêter la sortie de leur cinquième album, le groupe psychédelic-rock Black Box Revelation s’invite aux Mardi(s) du Grand Marais le 27 novembre. Avec leur rock très british, ces deux garçons insolents feront vibrer leurs guitares et leur batterie pour nous offrir un rock pur et désinvolte influencé par le blues américain. Parce qu’une soirée n’est jamais trop rock, le groupe déjà mythique Triggerfinger succédera à Black Box Revelation pour finir la soirée sur une note de blues rock électrique. Sobrement vêtus de costumes élégants, les membres de Triggerfinger ne sont pas pour autant des garçons sages mais plutôt des garçons sauvages. On entend déjà les murs du Grand Marais trembler.
Retour vers le futur
Le vendredi 21 décembre, la musique électronique sera à l’honneur avec le groupe d’électro planante Zombie Zombie, accompagnés de leurs synthés analogiques et de leurs morceaux futuristes, ils nous inviteront à monter à bord de leur vaisseau musical pour nous présenter leur nouvel album « Livity ». Pour clore la soirée, le duo stéphanois Les Fils de Jacob entameront un dj set à base de sonorités eighties et de mélodies ancestrales, fondateurs du collectif Positive Education et du festival éponyme, les deux frères ont la recette magique d’un set réussi. Alors, on danse ?