Le 29 juin, les nouveaux logements La Rivoire 2 ont été inaugurés, tout comme la rue Nicole Girard-Mangin.
La Rivoire 2 : dix nouveaux pavillons
La Rivoire 2 a été inaugurée le 30 juin. Ce projet, porté par Loire Habitat, comprend la création de dix pavillons : 6 pavillons locatifs aidés et 4 pavillons en location-accession.
En 2005, Loire Habitat réalisait une première tranche de 3 immeubles de 24 logements avec garages. Dès l’origine du projet, la municipalité et Loire Habitat ont eu pour volonté commune de réaliser de la location-accession sur le terrain resté libre mais, dans un premier temps, ont souhaité privilégier le locatif afin de répondre aux exigences de l’article 55 de la Loi SRU. Ainsi, sur d’autres sites, ont été réalisées les résidences « Le Prieuré», « L’Octroi », et dernièrement« La Canote » avec au total 63 logements.
Aujourd’hui, l’opération «La Rivoire 2» répond parfaitement à la fois, à la demande exprimée sur la commune de pavillons en accession, mais également au souhait de Loire Habitat et de la municipalité de faciliter la mixité sociale ainsi que le parcours résidentiel. Cette réalisation composée de 6 pavillons locatifs sociaux (2T3 et 4 T4) avec garage et de 4 pavillons en location-accession (T4) avec garage s’inscrit dans une démarche environnementale en étant labellisée NF Habitat RT 2012 -10%. le coût total de l'opération est de 980 000 €.
La rue Nicole Girard-Mangin : hommage à l'unique femme médecin sur le front de la Grand Guerre
La municipalité a souhaité honorer le courage de Nicole Girard-Mangin en donnant son nom à la rue accèdant à la Rivoire 2. Cette dénomination s’inscrit aussi dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Nicole Girard-Mangin, 11 octobre 1978 (Paris) – 6 juin 1919 (Paris), fut l’unique femme médecin affectée au front durant la Première Guerre Mondiale. Mobilisée par erreur le 2 août 1914, elle dissimule sa condition féminine et se porte volontaire pour exercer à Verdun.
Lorsque la guerre éclate, elle se porte volontaire sous le nom de Docteur Girard-Mangin. Elle est donc mobilisée, l’administration ne doutant pas ce docteur soit un homme…
Extrêmement mal accueillie à l’hôpital de Bourbonne-les-Bains, dans les Vosges, sa situation est rapidement régularisée devant l’évidence : l’armée française manque cruellement de personnel médical. Elle est affectée à l’hôpital Glorieux, dans le secteur de Verdun, elle y soigne les malades du typhus et les patients non-transportables.
Les bombardements éclatent, sans s’interrompre. Alors que l’ordre d’évacuation est donné, elle ne peut se résoudre d’abandonner les blessés. Elle réquisitionne un véhicule militaire et, au mépris des obus et de ses propres blessures, pour évacuer ses derniers malades.
Affectée à l’hôpital de Vaudelaincourt (Meuse), elle y pratique la chirurgie sous la tente. Près de 875 blessés en moyenne arrivent chaque jour du front ! Intrépide, elle sillonne aussi le champ de bataille à bord d’une camionnette sanitaire pour prodiguer les premiers soins.
Elle devient la première femme nommée médecin-major en 1917 et se voit confier la direction de l’hôpital Edit Cavell à Paris.
Après la guerre, Nicole Girard-Mangin s’investit au sein de la Croix-Rouge et donne des conférences sur le rôle des femmes pendant la guerre.
Alors qu’elle doit donner une série de conférences à l’étranger, elle est retrouvée morte en le 6 juin 1919, d’une overdose médicamenteuse, dans des circonstances troubles.